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Référencement de ressources

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Référencement de ressources: Texte
Invitation à se lancer dans la transition écologique

Lire la lettre ouverte en ligne

Vous trouverez ci-dessous
le référencement de l'ensemble des ressources adressées aux élu.e.s.
J'ajouterai également régulièrement
d'autres ressources pertinentes mais découvertes après l'envoi de la lettre.
Voir bouton "ressources complémentaires".

Ressources complémentaires - en cours de const...
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Introduction

Ce document référence plus d’une centaine de ressources. Il fait suite à une lettre ouverte destinée aux communes, qui est une invitation à engager la transition écologique au niveau local.


Ces ressources ont été choisies pour vous permettre de vous documenter sur les différents problèmes auxquels nous sommes confrontés collectivement et de vous aider à vous lancer dans des actions concrètes, en vous faisant découvrir des exemples d’action et des outils existants.


Elles sont classées par thématiques (dérèglement climatique, transition locale, transition agricole, financer la transition, etc.) et accompagnées d’une courte description. J’ai volontairement sélectionné des supports variés afin que vous puissiez
utiliser ceux qui vous conviennent le mieux (livres, sites, articles, podcasts, films…).


J’espère que vous trouverez des exemples qui vous inspireront, des idées pertinentes et des outils utiles pour vos projets.


Je vous souhaite une belle transition !
Noémie LAURENT
noemie.lrt@protonmail.com

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Seagulls

Sommaire

Référencement de ressources: Passez à l'action

Partie 2- Pour aller plus loin

1 - Transition agricole

  a. Comprendre les enjeux

  b. D'autres modèles agricoles

  c. Agir pour changer de modèle agricole

        Ressources et exemples

        Formations

2 - Transition énergétique

  a. Comprendre les enjeux et ordres de grandeur

  b. Des éclairages sur des sujets spécifiques: ENR, hydrogène, numérique, low-tech

        Les Énergies Renouvelables (ENR)

        L’hydrogène

        Le numérique

        Les low tech

  c. Des idées et des outils pour changer de modèle énergétique

        Les Énergies Renouvelables (ENR)

        Performance énergétique des bâtiments
      

Partie 2- Pour aller plus loin (suite)

Partie 1
L'essentiel

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1 - 10 ressources pour débuter

Pour commencer, je vous propose une sélection de 10 ressources facilement accessibles. Elles sont un premier pas pour avoir une vision d’ensemble et s’engager dans la transition.

Présentation de 10 processus environnementaux à préserver afin de maintenir les équilibres du système Terre. Par exemple : le climat, la biodiversité, le cycle de l’azote, les forêts, ou encore les océans. Pour chacun il existe un seuil critique, ou limite, au-delà duquel l’ensemble du vivant est exposé à un risque d’effondrement global.

  • Demain, film réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent – 2h.

En 2016, les deux réalisateurs partent à la rencontre des initiatives qui changent le monde dans plusieurs domaines clés : alimentation, énergie, économie, gouvernance et éducation.

Participer à un atelier, en ligne ou en présentiel. C’est un jeu de carte collaboratif, ouvert à tous, imaginé pour comprendre ce qu’est le réchauffement climatique, ses causes et ses conséquences.

  • Pour que nature vive, podcast du Muséum National d’Histoire Naturel – épisodes d’environ 30 minutes chacun.

Ce podcast aborde les questions de la 6ème crise d’extinction du vivant ainsi que plusieurs grandes questions environnementales (surpopulation, pollution…).

Cette BD expose de manière claire et pédagogique ce qu’est le pic pétrolier et notre dépendance à l’énergie.

  • Ces maires qui changent tout, de Mathieu Rivat – 140 pages.

Cet ouvrage donne la parole à des maires qui ont décidé de penser la relation aux habitants et au territoire de façon innovante. Il présente de nombreuses idées, tant sur le plan social, économique ou écologique, pour changer nos villes et villages.

Une formation accessible à tous avec une série de 12 thèmes pour interroger nos modèles de société. Exemples de thématiques : inégalités, biodiversité, gouvernance des communs, psychologie, économie… Il est à chaque fois proposé, à travers différents types de ressources : une pratique à expérimenter, un éclairage sur l’actualité de la crise sanitaire, et un contenu de fond pour prendre du recul.

Après avoir expérimenté la participation citoyenne dans 6 communes, les différents acteurs, dont le Graine, ont rédigé un livret méthodologique et une plaquette. Vous y retrouverez des témoignages, des retours d’expérience, les résultats de l’expérimentation, ainsi qu’une méthodologie détaillée, une boîte à outils et des personnes ressources. La démarche est particulièrement adaptée aux communes de moins de 1 500 habitants.

  • Les Greniers d'Abondance, association qui étudie la vulnérabilité de nos systèmes alimentaires face aux bouleversements écologique, climatique et énergétique.

L’objectif est de sensibiliser citoyens et élus à cette problématique et de fournir des outils pour construire une résilience alimentaire territoriale. Sur leur site, vous trouverez de nombreuses ressources. Entre autres : un tableau de bord pour diagnostiquer votre territoire, des articles, une infographie

Les experts de l’association ont créé un scénario de transition énergétique de 2017 à 2050 en se basant sur 3 principes : sobriété, efficacité, renouvelable. L’onglet « scénario négaWatt 2017-2050 » propose des présentations plus ou moins détaillées de leur travail : une courte vidéo, ou des documents PDF de 4 à 50 pages.

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2 - Comprendre : climat, biodiversité, énergies fossiles, modèle de société

a. Dérèglement climatique, késako ?

Participer à un atelier, en ligne ou en présentiel. C’est un jeu de carte collaboratif, ouvert à tous, imaginé pour comprendre ce qu’est le réchauffement climatique, ses causes et ses conséquences.

Étude de l’empreinte carbone des Français et de l’impact des éco-gestes, par rapport aux objectifs à atteindre pour viser la neutralité carbone en 2050.

L’empreinte carbone des français se situe aux alentours de 10 tonnes d’équivalent CO2 par an et par personne. Le site permet d’estimer son empreinte personnelle.

  • Mission climat, simuler les émissions de gaz à effet de serre en France en 2030.

Un modèle de calcul simplifié permet de faire varier 30 paramètres afin d’évaluer leur impact sur le climat et d’imaginer un scénario global de réductions de nos émissions.

  • Le changement climatique expliqué à ma fille, de Jean-Marc Jancovici – 110 pages.

Sous forme de questions-réponses, ce petit livre brosse un état des lieux clair de l’état de la planète et livre une réflexion sur les conséquences que pourraient avoir ces changements. Il est loin d’être réservé aux adolescents.

Pour répondre à la question de l’habitabilité de la Terre suite au dérèglement climatique, le Green Letter Club reçoit Hervé Le Treut, climatologue, professeur à Polytechnique et ancien membre du GIEC.

Ce résumé revient sur les différents facteurs du changement climatique (humains et naturels), les observations directes et récentes du climat et les projections de plusieurs modèles de simulation pour l’évolution du climat.

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b. La 6ème extinction de masse, vraiment ?!

  • Pour que nature vive, podcast du Muséum National d’Histoire Naturel – épisodes d’environ 30 minutes chacun.

Ce podcast aborde les questions de la 6ème crise d’extinction du vivant ainsi que plusieurs grandes questions environnementales (surpopulation, pollution…).

Un dossier thématique d’une centaine d’articles courts et accessibles sur la biodiversité, son utilité pour l’humanité (alimentation, santé, génétique), ses interactions avec le climat et le changement climatique, et bien-sûr la question de l’érosion de la biodiversité et d’une sixième crise d’extinction massive.

Participer à un atelier, en ligne ou en présentiel. C’est un jeu de carte collaboratif imaginé pour comprendre la 6ème extinction de la biodiversité. Il existe également une fresque océane et une fresque de la forêt.

Courte vidéo sur l’interaction entre biodiversité, humains et maladies infectieuses.

Ce résumé vulgarise le rapport de la Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques (IPBES). Il explique les contributions vitales de la nature aux populations humaines, les causes de déclin de la biodiversité et propose des pistes pour la préserver et la gérer durablement.

  • À l’aube de la 6ème extinction, de Bruno David – 250 pages

L’auteur propose un éclairage sur la crise de la biodiversité, comment la nature a réagi aux crises précédentes et en quoi celle-ci est différente. Il explore les différents impacts humains (transports, logement, eau, santé, agriculture…) sur cette crise et termine en expliquant quelles actions collectives et individuelles réaliser pour la limiter.

Ce magazine naturaliste, facilement accessible et richement illustré de belles aquarelles et photos, permet d’en apprendre plus sur la nature proche de chez nous. Le numéro 262 de février-mars 2021 traite plus spécifiquement de l’évolution des espèces sous la pression anthropique.

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c. Le pic pétrolier, ça fait 20 ans qu’on nous l’annonce…

Cette BD expose de manière claire et pédagogique ce qu’est le pic pétrolier et notre dépendance à l’énergie.

  • Time to shift, podcast du Shift Project – épisodes d’environ 10 minutes chacun.

Un podcast (en français) pour éclairer sur les enjeux énergétiques et climatiques contemporains.

Un court article pour nous éclairer sur les différents usages du pétrole. Si près de 60% de notre consommation sert aux transports, il sert également à nous chauffer comme matière première pour le plastique notamment. Il est également question des produits issus du raffinage.

Le Green Letter Club reçoit Matthieu Auzanneau pour répondre à cette question : comment faire pour se passer des énergies fossiles, alors que les principaux secteurs de nos économies en dépendent : transport, agriculture, industrie.

  • Dormez tranquille jusqu’en 2100, de Jean-Marc Jancovici – 210 pages.

L’auteur analyse les grands thèmes qui font régulièrement la une, par le prisme de l’énergie, que l’on méconnaît souvent : le nucléaire, l’exemple de l’Allemagne en matière de transition, croissance économique et le financement de la transition… Il vise à dissiper « les malentendus sur le climat et l’énergie ».

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d. Crise économique et sociale

  • Euh ? Rêka, chaîne youtube de Gilles Mitteau, ancien trader – la plupart des épisodes durent de 5 à 30 min.

Ces vidéos vulgarisent des notions de finance et d’économie : la création d’argent ; la BCE ; l’inflation ; la dette publique ; les marchés financiers et les actions ; la monnaie hélicoptère… La chaîne propose également des éclairages sur l’actualité : crise de la Covid, crise de l’euro, réforme des retraites, prix du pétrole…

Pour commencer, je recommande : l'épisode 6 : Qui crée l'argent, et comment ? ; l'épisode 7 : Le double visage de l'argent et l'épisode 22 : On récapitule tout.

Il existe également un livre traitant du même sujet, par le même auteur : Tout sur l’économie, ou presque – Pour comprendre vraiment ce qui cloche dans le système.

Cet article revient sur la méthodologie particulière du rapport « Meadows », ses prédictions et enfin les recommandations des auteurs.

  • Les limites à la croissance – Dans un monde fini, de Jorgen Randers, Donella et Dennis Meadows – 480 pages.

Ce livre propose la dernière version du rapport Meadows. En 1972, quatre scientifiques du MIT rédigent un rapport intitulé « les limites à la croissance ». Il établit les conséquences dramatiques sur le plan écologique d’une croissance économique et démographique exponentielle, en étudiant principalement 5 variables : industrialisation, croissance démographique, production alimentaire, épuisement des ressources naturelles et pollutions.

  • Tout peut changer – capitalisme et changement climatique, de Naomi Klein, journaliste canadienne – 600 pages.

À travers un travail d’enquête, l’auteure montre que la cause principale du changement climatique est le système capitaliste. Elle défend l’idée d’abandonner le capitalisme pour réinventer un modèle politique, économique et social propice à la cohabitation des hommes avec leur environnement et prenant en compte les notions de limite et d’habitabilité de la Terre.

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3 - Comprendre : des ressources transversales

a. Avoir une vision globale

Un extrait d’un débat, où Aurélien Barrau évoque l’état de la planète puis rappelle les réalités biologiques et physiques du monde dans lequel nous vivons.

Présentation de 10 processus environnementaux à préserver afin de maintenir les équilibres du système Terre. Par exemple : le climat, la biodiversité, le cycle de l’azote, les forêts, ou encore les océans. Pour chacun il existe un seuil critique, ou limite, au-delà duquel l’ensemble du vivant est exposé à un risque d’effondrement global.

Le Green Letter Club donne la parole à des personnalités expertes dans leur domaine pour décortiquer les grands sujets écologiques comme : l’agroécologie, l’hydrogène, les déchets, la surpêche, la pollution de l’air, les éoliennes…

  • Sismique, podcast sur les enjeux d’un monde en pleine mutation – épisodes de 30 min à 1h30.

Sismique propose des interviews d’experts, de penseurs et d’acteurs pour réfléchir à ce que demain nous prépare. Exemples de sujets traités : les défis de l’écologie politique, la technologie pour répondre à la crise climatique, la monnaie, l’imaginaire.

  • Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité, d’Aurélien Barrau – 140 pages.

Le philosophe et astrophysicien prend ici sa plume de citoyen pour dresser le constat implacable de l’écocide en cours : « la vie sur Terre est en train de mourir », chiffres à l’appui. Il fait ensuite un tour d’horizon des différentes évolutions envisageables à l’échelle individuelle et politique.

Une formation accessible à tous avec une série de 12 thèmes pour interroger nos modèles de société. Exemples de thématiques : inégalités, biodiversité, gouvernance des communs, psychologie, économie… Il est à chaque fois proposé, à travers différents types de ressources : une pratique à expérimenter, un éclairage sur l’actualité de la crise sanitaire, et un contenu de fond pour prendre du recul.

Dans cette chronique, il est question de planter des arbres. Mais pas n’importe lesquels : il faut éviter les espèces exotiques. De manière plus générale, la Terre au Carré est une émission d’une heure qui aborde l’actualité de la planète pour imaginer le monde de demain : nature, climat, pollution, idées…

  • L’humanité en péril, de Fred Vargas – 350 pages.

Cette synthèse établit un état des lieux complet et documenté des conséquences du dérèglement climatique et de notre dépendance aux énergies fossiles. Elle se termine par des pistes d’action individuelles et collectives.

  • La fabrique écologique, un think-tank (ou groupe de réflexion d’experts) qui promeut l’écologie et le développement durable avec des propositions concrètes.

Vous trouverez 3 types de publications sur le bandeau en haut. Pour chaque type, vous pouvez sélectionner les sujets qui vous intéressent, parmi 16 thématiques (agriculture, climat, eau, économie et finances, énergie, mobilité, territoires…). Exemples de publication : quelles bonnes pratiques des régions en matière de mobilité ; mettre les territoires au service de l’économie circulaire. Pour les notes en cours de rédaction, elles sont ouvertes à la co-construction citoyenne.

  • L'institut Momentum, un laboratoire d’idées sur les issues de la société́ industrielle et la décroissance solidaire en réponse au choc social de l’effondrement.

L’institut Momentum produit des diagnostics, des analyses, des scénarios et des propositions originales sur les trajectoires de décroissance égalitaire et de résilience. Par exemple, l’institut a élaboré une vision de l’Île-de-France en 2050, avec des modes de vie sobres, une forte descente énergétique, sans voitures et relocalisée sur le plan alimentaire. Ils proposent également des séminaires une fois par mois.

Le blog centralise ses travaux et prises de position. Vous y trouverez des articles de presse, des publications diverses et des vidéos ou podcasts. Les thématiques sont variées : économie, écologie, géopolitique, république, justice sociale et théologie.

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b. S’informer autrement

  • Reporterre, le quotidien de l’écologie, en ligne.

Reporterre est un média qui propose des informations claires et pertinentes sur l’écologie dans toutes ses dimensions, ainsi qu’un espace de tribunes pour réfléchir et débattre. Loin de se réduire à des questions de nature et de pollution, le magazine considère que l’écologie est politique et traite de tous les sujets de société.

NB : dans la même veine, il existe également GoodPlanet Mag'.

  • Kaizen, magazine bimestriel explorateur de solutions écologiques et sociales.

Un journalisme positif, d’impact et de solutions. L’objectif du magazine est de nourrir la créativité, la résilience et l’autonomie, plutôt que la peur, le repli et l’immobilisme, en mettant en avant des initiatives, projets et alternatives, sur des sujets divers et variés, qui proposent d’autres modèles pour repenser et faire évoluer nos sociétés.

  • PositivR, un site d’information positive qui met en lumière les acteurs, solutions et projets qui œuvrent pour une transition écologique et sociale.

Le site repère et partage chaque jour des initiatives positives, des causes inspirantes ou encore des innovations prometteuses. La thématique sélectionnée ici est « la ville », vous y trouverez donc des initiatives au niveau local, comme une mini-forêt plantée à Bordeaux. Vous pouvez choisir d’autres thématiques comme l’agriculture, l’habitat, le climat, la nature, la démocratie…

  • Bon pote, un site qui partage de l’information sur l’environnement et le climat.

Vous y trouverez des articles très documentés classés selon 4 thématiques : environnement, société, idées reçues et interview. Un onglet « Visuels » recense différentes infographies très claires, des ordres de grandeurs et les 12 excuses de l’inaction climatique. Quelques exemples de sujets abordés : l’écologie punitive, l’hydrogène, l’empreinte carbone des services publics, le Gulf Stream et le changement climatique. Il existe aussi un podcast.

  • Thinkerview, des interviews sans coupe ni montage – en moyenne 2h. Disponible également sur Youtube ou en podcast.

Thinkerview propose des interviews aux perspectives alternatives dans un monde aux informations formatées. L’objectif est de mettre à l’épreuve les idées et discours, d’écouter les points de vue peu médiatisés afin d’élargir nos prismes de lecture, et d’appréhender toute la complexité des enjeux actuels et futurs de notre monde.

Parmi les nombreux thèmes abordés, vous trouverez : la géopolitique, la finance, le terrorisme, les médias, Internet, l’environnement, la société.

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c. Sondages d’opinions : nous sommes prêts

  • Les résultats du baromètre Greenflex, qui mesure le comportement et l’état d’esprit des Français vis-à-vis du développement durable.

Les résultats du baromètre Greenflex de 2019, qui montre qu’une majorité de Français est prête à changer de modèle économique.

Le sondage montre que 66% des Français placent la transition écologique, avec la propreté, en tête de leurs priorités pour l’action municipale.

Le sondage montre notamment que 57% des Français se déclarent inquiets des effets du changement climatique sur leur vie et que 91% d’entre nous considérons qu’il ya urgence. Il y est également questions des attentes des Français en matière de politique climatique et de prise de décision à ce sujet.

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« Rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu. ».

Citation généralement attribuée à Victor Hugo.

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4 - Transition locale : exemples, outils, financement

a. S’inspirer, notamment via des exemples d’actions locales

Présentation express de Langouët (Ille-et-Vilaine), Roubaix (Nord), Grande-Synthe (Nord), Grenoble (Isère) et Ungersheim (Haut-Rhin), 5 communes qui se sont lancées avec succès dans la transition écologique.

Cette consultation a fait émerger 15 idées prioritaires et 7 sujets de controverse. Les propositions s’articulent autour de 6 axes : production et consommation, déchets et recyclage, santé et solidarités, mobilités, aménagement du territoire, démocratie et institutions.

Présentation rapide d’une quinzaine de communes en pointe, avec un lien pour aller plus loin. Vous trouverez également des « outils de résilience » afin d’anticiper les crises qui se profilent à court et moyen terme, ainsi qu’une série d’articles sur le sujet.

  • Les exemples concrets cités dans la lettre, en provenance de divers sites.

Construction : les logements sociaux passifs à Langoüet (Ille et Vilaine).

Transport : les bus gratuits à Dunkerque (Nord), ou encore les aménagements cyclables en Belgique (points-nœuds), aux Pays-Bas (aménagements et bandes cyclables) et en Suisse (planification des itinéraires).

Alimentation : les repas locaux et à tendance végétarienne à Saint-Etienne (Loire).

  • Ces maires qui changent tout, de Mathieu Rivat – 140 pages.

Cet ouvrage donne la parole à des maires qui ont décidé de penser la relation aux habitants et au territoire de façon innovante. Il présente de nombreuses idées, tant sur le plan social, économique ou écologique, pour changer nos villes et villages.

Ce documentaire raconte la démarche de transition vers l’après-pétrole d’Ungersheim, une commune du Haut-Rhin de 2 200 habitants. Elle a été déclarée championne internationale des villes en transition par Rob Hopkins.

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b. Quelques outils et guides pour agir localement

Mesures concrètes pour une action municipale

Présentation d’une série de 32 mesures concrètes pour des communes plus écologiques, solidaires et démocratiques. Ces mesures s’accompagnent de fiches techniques documentées, comprenant notamment des retours d'expérience de collectivités. Par exemple : financements éthiques pour les projets communaux ; structuration de filières bio, paysannes et locales ; trames vertes, bleues, brunes et noires pour préserver le vivant ; rénovation énergétique…

Ce kit propose 6 fiches thématiques sur le transport, l’agriculture et l’alimentation, l’étalement urbain, l’énergie, les déchets et des pistes d’actions sur d’autres sujets. Chaque fiche présente un constat, des leviers et des actions à réaliser, les limites rencontrées par les communes qui ont essayé et les outils à utiliser pour les dépasser. Il y a également de nombreux exemples.

NB : les liens de la fiche énergie ne fonctionnent pas. Vous pouvez les retrouver ici.

Un recueil de 20 fiches, conçues pour donner des idées et des clés aux élus pour passer à l’action sur leur territoire. Par exemple : manger bon, sain et local ; économiser l’énergie ; (re)végétaliser nos quartiers ; bouger autrement ; aménager de façon durable ; former à l’éco-citoyenneté…Chaque fiche détaille pourquoi et comment agir sur ce sujet, avec des exemples de communes de différentes tailles et un récapitulatif sous forme d’actions possibles.

Le guide « Aujourd’hui mon territoire » de l’ADEME propose 40 fiches pour diffuser les solutions mises en place dans des communes et intercommunalités. Il y a des fiches « Comprendre » (avec les options d’action et les exemples) et des fiches « Agir » (avec une liste de contacts à mobiliser). Quatre thématiques principales : énergie et déchets, citoyens, cadre de vie, développement économique. Ils proposent également un outil pour rechercher les dispositifs d’aide (appel à projet ou subvention).

  • Plateforme Optigede, proposée par l’ADEME. Échanges et diffusion d’outils et de retours d’expérience sur l’économie circulaire et les déchets.

Cette plateforme est destinée aux collectivités et aux entreprises. Il y a énormément de partages d’expérience concrets et détaillés sur des sujets variés comme le gaspillage en restauration, la préservation des sols, l’optimisation de la collecte des déchets, les déchets du bâtiment et des travaux publics.

  • Solutions locales, un blog tenu par le responsable environnement d’une collectivité locale sur la transition écologique des communes.

Le site propose gratuitement des méthodes d’action, des idées concrètes, des fiches techniques, des synthèses de rapports, des conseils de lecture… Dans les propositions, on retrouve 3 catégories : développer la résilience locale, accompagner la population et gérer durablement la cité.

  • L’initiative 1000 cafés, du groupe SOS, pour revitaliser les communes rurales.

Cette initiative propose d’accompagner les communes pour (r)ouvrir un café dans une commune de moins de 3 500 habitants. Imaginé en partenariat avec les habitants, ce lieu serait un espace de convivialité multi-service (dépôt de pain, co-working, La poste, envoi ou retrait de colis, programmation culturelle…). Les maires peuvent candidater pour leur commune en identifiant un local adapté.

  • Comptoir de campagne, une start-up lyonnaise qui développe des épiceries multi-services dans les zones rurales, des « conciergeries ».

Un nouveau modèle de commerce multi-services avec des produits locaux en circuit-court et des services de proximité (La poste, cordonnerie, envoi ou retrait de colis, petite restauration…) choisis en fonction des acteurs déjà présents et avec les savoir-faire locaux. C’est également un lieu de vie qui propose des animations.

C’est une démarche d’inventaire des milieux et espèces présents sur un territoire donné. Elle permet à une commune ou une intercommunalité de connaître, préserver et valoriser son patrimoine naturel. C’est un outil d’information et d’aide à la décision pour les collectivités, qui facilite l'intégration des enjeux de biodiversité dans leurs démarches d'aménagement et de gestion. Il peut également servir de levier de sensibilisation auprès des habitants. Un guide méthodologique est à disposition.

Le site recense les principaux outils et ressources à disposition des élus. On retrouve des rubriques sur les transports, l’eau, la rénovation énergétique, la gestion des déchets… Chaque rubrique renvoie sur d’autres sites et ressources pour vous accompagner de manière plus ou moins concrète.

Accompagnement

  • La DDmarche, une méthode opérationnelle et participative des CPIE pour engager les territoires et notamment les intercommunalités dans la transition.

La DDmarche vous propose un accompagnement pour construire des solutions avec les acteurs et les citoyens des territoires, prenant en compte leurs besoins et leurs contraintes et en s’appuyant sur les leviers d’action de l’échelon communautaire. Vous trouverez 3 documents (en bas de la page internet) : un descriptif du dispositif, une présentation des projets réalisés et des témoignages de territoires accompagnés.

Les CPIE coopèrent et agissent au quotidien avec les habitants et l’ensemble des acteurs du territoire pour coconstruire des projets pour répondre aux défis environnementaux et sociétaux. Ils réalisent des actions variées comme des montages de projets, de la formation et des animations, dans différents domaines liés à l’environnement comme l’agriculture et l’alimentation, la biodiversité ou encore la gestion de l’eau. N’hésitez pas à les contacter pour qu’ils vous accompagnent dans vos projets (y compris pour l’obtention de subventions).

Le RFSC est un outil en ligne. Il propose différents référentiels qui permettent, à travers 30 objectifs stratégiques, de définir vos ambitions, d’évaluer votre projet par rapport à vos ambitions et de mesurer vos avancées.


Démocratie participative

Après avoir expérimenté la participation citoyenne dans 6 communes, les différents acteurs, dont le Graine, ont rédigé un livret méthodologique et une plaquette. Vous y retrouverez des témoignages, des retours d’expérience, les résultats de l’expérimentation, ainsi qu’une méthodologie détaillée, une boîte à outils et des personnes ressources. La démarche est particulièrement adaptée aux communes de moins de 1 500 habitants.

L’article présente 4 initiatives locales dans 4 communes différentes pour accorder plus de pouvoir aux habitants : le conseil de jeunes ; la mise en place de différents outils pour prendre des décisions concertées ; le programme 50/50 avec des « habitants-acteurs » et le budget participatif.

Le retour d’expérience de Kingersheim (Haut-Rhin, 13 000 habitants), où des conseils participatifs sont mis en place pour chaque projet de la commune. Ils regroupent habitants, associations et élus et visent à la construction de compromis dynamiques. La ville a également rédigé une charte pour un renouveau démocratique et construit une maison de la citoyenneté.

  • Solucracy, une méthode de participation citoyenne pour relancer l’engagement des citoyens sur les territoires.

Le principe est simple, il s’agit d’interroger tous les habitants afin de faire émerger leurs besoins et envies, et d’imaginer ensuite collectivement des projets pour y répondre. Un autre projet, Soluclimat, est en cours de développement, afin de combiner enjeux climatiques et actions concrètes sur les territoires.


Agir localement : des ressources pour les élus et les citoyens

  • Le réseau Transition France, réseau mondial de villes et territoires en transition.

Ce mouvement propose aux citoyens de lancer la transition sur leur territoire. Les objectifs sont d’informer, de réduire notre dépendance au pétrole via la mise en place d’actions concrètes (jardins partagés, achats mutualisés…) et de renforcer les liens, la coopération et la solidarité entre les acteurs locaux. Le tout de manière positive et festive, pour développer notre autonomie.

Le site centralise les initiatives françaises ainsi que des ressources. Il y a notamment Le guide essentiel de la transition, un mode d’emploi détaillé pour lancer votre initiative, qui contient bien sûr des idées et des exemples. Le modèle de Transition offre un cadre de travail, avec un fonctionnement horizontal. Chaque groupe trouve par lui-même les solutions adaptées à ses spécificités.

  • Manuel de transition – de la dépendance au pétrole à la résilience locale, de Rob Hopkins – 200 pages.

Un guide pratique exposant tous les outils et étapes nécessaires pour diminuer les besoins énergétiques à l’échelle de sa communauté et construire dès maintenant des sociétés écologiques, capables de s’adapter aux perturbations qui arrivent.

  • Réussir la transition écologique, Grégory Derville – 500 pages

Un guide pratique pour développer des initiatives de transition sur son territoire. Il présente des actions concrètes, comme la mise en place d’une AMAP ou la création de monnaie locale et indique à chaque fois la marche à suivre : démarches administratives, recherche de financement, pièges à éviter, réseaux de soutien…

La retranscription d’une série d’entretiens où Rob Hopkins raconte son expérience de transition dans la ville de Totnes (Angleterre), qui s’est ensuite répandue dans plus de 1 200 villes dans le monde. Il évoque la créativité et les initiatives mises en œuvre comme les circuits-courts ou la monnaie locale.

Colibris s’est donné pour mission d’inspirer, relier et soutenir les citoyens engagés dans une démarche de transition individuelle et collective au niveau local. Vous trouverez sur leur site, entre autres, le référencement des groupes locaux, un magazine en ligne avec des articles de fond, des formations, un référencement de livres et de films.

Présentation de 6 étapes simples pour lancer un projet. En fin de page vous trouverez des liens vers des fiches projets : création d’un marché de producteurs bios et locaux ; mettre en place des composteurs collectifs ; mettre en place un pédibus, etc…

  • Face à l’effondrement, et si j’étais maire ? de Alexandre Boisson et André-Jacques Holbecq – 180 pages.

Ce livre explique brièvement les risques d’effondrement de notre société. Les auteurs proposent quelques mesures concrètes pour s’y préparer. Il n’y est pas vraiment question de transition mais bien de préparation.

Formations

Plus de 60 formations proposées par l’ADEME, en présentiel ou en ligne, à destination des collectivités territoriales. Gratuites pour une grande partie. Les thématiques sont : bâtiment, changement de comportement, climat, économie circulaire, efficacité énergétique, énergies renouvelables, urbanisme et mobilité.

Cette formation s’appuie sur une étude de cas : par exemple, une petite intercommunalité mêlant enjeux de revitalisation, d'équilibre et de cohésion territoriales et de développement économique dans un environnement contraint et une perspective de transitions. Elle propose de se mettre à la place des différents acteurs de l'aménagement, afin d’apprendre à mettre en œuvre les outils de planification, du foncier et de l'urbanisme opérationnel.

Le CEREMA propose d’autres formations, et notamment Construire votre politique cyclable ou encore Engager une démarche de résilience territoriale.

Il y a deux types de formations : les parcours « découverte », qui durent moins de 5h, disponibles à tout moment, et les MOOC pour approfondir un sujet, qui se font par sessions et durent plusieurs semaines (NB : il est possible de s’inscrire à des sessions en cours). Exemples de sujets : gouvernance partagée, climat, agroécologie, monnaie complémentaire…

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c. Quelques pistes pour financer vos projets et la transition

  • Créer une monnaie locale, par l’association Colibris.

Une monnaie locale, ou monnaie complémentaire, permet de soutenir et dynamiser l’économie locale et de maintenir voire créer des emplois sur le territoire.

  • La Nef, une banque qui offre des solutions de crédit et d’épargne vers des projets ayant une utilité sociale, écologique ou culturelle.

La Nef est une coopérative financière dont la mission est de fournir à ses sociétaires et clients les moyens d’être acteurs de la transition écologique et sociale. C’est le seul établissement bancaire français qui rend public l’ensemble des financements effectués chaque année. Ils proposent également un financement participatif éthique.

  • Collecticity, une plateforme de financement participatif dédiée aux projets publics.

Cette plateforme permet aux collectivités locales de diversifier leurs sources de financement, d’impliquer les citoyens de manière innovante dans les projets publics et de communiquer à l’échelle nationale sur des projets positifs. Les financements se font grâce à des prêts avec ou sans intérêts et des dons avec ou sans contrepartie. Ils proposent également une plateforme de référendum en ligne.

Le revenu de transition écologique vise à verser un revenu à des personnes physiques, en contrepartie d’activités orientées vers l’écologie et le lien social. Les personnes sont adhérentes à une structure comme une coopérative de transition écologique (CTE) et bénéficient d’un accompagnement.

Les CTE permettent d’accélérer la mise en œuvre d’initiatives locales de transition en soutenant, accompagnant et finançant les entrepreneurs et porteurs de projets à impact écologique et sociétal fort (mise en réseau, mutualisation de savoir-faire, connaissances, coûts…). Elles sont financées par un apport de capital, les adhésions, des prestations de services, des subventions, et des donations.

  • Présentation de Tilt, la Coopérative de Transition Écologique (CTE) des Hauts-de-France sur le site de la pensée écologique.

L’exemple concret de Tilt, la première CTE de France. Elle accompagne entre autres un réparateur de vélos et une entrepreneuse qui réalise des illustrations et des ateliers créatifs autour de la connaissance du patrimoine et de la biodiversité.

L’idée est de proposer à toutes les personnes durablement privées d’emploi un CDI à temps choisi, en développant des activités utiles pour répondre aux besoins des divers acteurs du territoire, comme les collectivités. Ce dispositif-test est financé par l’État et les collectivités grâce aux coûts évités du chômage.

  • Plan de relance, par le ministère de l’économie, de la finance et de la relance.

Un plan de relance exceptionnel de 100 milliards d’euros est déployé par le Gouvernement autour de 3 volets principaux : l'écologie, la compétitivité et la cohésion. Ce plan de relance propose des mesures concrètes à destination des collectivités. Le calendrier des appels à projet se trouve ici.

Courte présentation d’une nouvelle méthode de comptabilité qui prend en compte non seulement le capital financier, mais aussi le capital naturel et le capital humain. Des expérimentations sont en cours avec des fermes.

Présentation du concept du modèle CARE, la Comptabilité Adaptée au Renouvellement de l'Environnement. À travers l’exemple des exploitations agricoles, le document explique pourquoi faut-il changer notre modèle de comptabilité, qu’est-ce que le modèle CARE et comment il fonctionne.

L’interview permet de mieux comprendre ce qu’est la comptabilité à 3 capitaux. Il y est question de non-compensation des capitaux, du bilan financier des fermes, des leviers pour préserver les services écosystémiques ou encore des moyens pour préserver les « communs », les ressources communes comme l’eau sur un bassin versant.

  • Ecolonomie 2 : La transformation créatrice – 100 entreprises s'engagent, d’Emmanuel Druon – 190 pages.

Ce livre raconte comment Pocheco a accompagné une centaine d’entreprises (et quelques collectivités) à travers le monde pour évoluer dans leurs pratiques et participer à la transition, en combinant écologie et économie.

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Partie 2
Pour aller plus loin

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1 - Transition agricole

Notre agriculture et notre alimentation sont au cœur des problématiques de transition et des solutions pour y parvenir.


L’agriculture intensive a montré ses limites et sa non-durabilité : stagnation des rendements ; pollution de l’eau et de l’air ; risques pour la santé humaine, qui sont exacerbés pour les agriculteurs ; destruction des sols, ce qui limite le stockage de carbone ; érosion de la biodiversité des campagnes ; dépendance aux énergies fossiles pour les engrais, les pesticides et le fonctionnement des engins agricoles.

L’agriculture biologique, plus respectueuse de la santé humaine et de l’environnement, représente un intéressant premier pas. Malheureusement, elle pose aussi des problèmes environnementaux : par exemple, la surutilisation de cuivre, ce qui pollue et détruit la vie du sol, ou la nécessité de surfaces de production plus étendues, ce qui détruit des habitats naturels.

Il est nécessaire de mettre en place une agriculture multifonctionnelle, qui serve à la production agricole bien sûr, mais avec d’autres caractéristiques essentielles : durable, équitable, résiliente face au dérèglement climatique et qui préserve le vivant. La permaculture et l'agroécologie sont des pistes prometteuses.


NB : permaculture et agroécologie sont deux termes qui désignent à la fois un courant de pensée et des pratiques agriculturales similaires. Ce sont des modèles agricoles qui s’inspirent fortement de la nature et la respectent et la préservent. « L’agroécologie » désigne également une discipline scientifique qui cherche à comprendre le fonctionnement écologique des systèmes agricoles.

Référencement de ressources: Texte

« Pour ce qui est de l’avenir,
il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. »

Antoine de Saint-Exupéry

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a. Comprendre les enjeux

  • Résilience alimentaire et sécurité nationale, de Stéphane Linou – 140 pages.

Ce livre enquête sur différents secteurs qui se parlent peu : défense, agriculture, sécurité, alimentation, risques, société civile. Il pose la question de notre préparation à une pénurie alimentaire, un scénario pas si impensable que ça.

  • Algues vertes, l’histoire interdite, de Inès Léraud et Pierre Van Hove – 160 pages.

Une enquête approfondie et documentée sur le scandale écologique et sanitaire de la pollution aux algues vertes, responsable de plusieurs décès (humains et animaux). À la source du problème, notre système de production alimentaire intensif, hérité de l’après-guerre. Les auteurs mettent également en lumière la responsabilité de certains politiques, des autorités sanitaires, des industriels et des syndicats. Cet exemple illustre la situation de notre système agricole intensif.

  • Le défi alimentaire : écologie, agronomie et avenir, de Samuel Rebulard – 520 pages.

Un livre de référence, illustré de nombreux schémas et photos, pour aborder les grandes questions autour de l’agriculture du XXIème siècle et de la nécessaire transition agricole : au-delà du bio, quelles sont les pratiques « écologiques » prometteuses ; faut-il augmenter la production pour nourrir plus de monde, comment les agriculteurs peuvent-ils bien vivre de leur travail, etc…

Le film nous emmène à la rencontre de personnes qui expérimentent avec succès, un peu partout dans le monde, de nouveaux systèmes de production agricole.

Le Green Letter Club reçoit Benoît Biteau pour répondre à cette question : les paysans doivent-ils renverser l’agriculture chimique ? Il y est question entre autres d’irrigation, des engrais azotés, de la difficulté administrative de se convertir, des liaisons entre la FNSEA et les firmes agro-chimiques, du catalogue officiel des semences.

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b. D'autres modèles agricoles

  • La ferme du Bec Hellouin en période de crise sanitaire, vidéo du média Brut – 6 min.

Une courte présentation de la ferme du Bec Hellouin réalisée durant la crise sanitaire. La ferme du Bec Hellouin est une ferme en permaculture créée en 2006 par un couple qui n’était initialement pas agriculteurs. Ils ont réussi, en s’inspirant de différentes méthodes à travers les époques et le monde, à créer une ferme à la production abondante et indépendante des énergies fossiles.

Le Green Letter Club reçoit Maxime de Rostolan pour parler de l’agriculture. Il évoque les problèmes engendrés par l’agriculture chimique, et comment l’agroécologie peut y répondre. Il est également question de politique et de modèle économique.

  • Permaculture – Guérir la Terre, nourrir les hommes, de Perrine et Charles Hervé-Gruyer – 370 pages. Dans section comprendre ou agir ?

Ils racontent leur expérience en permaculture à la ferme du Bec Hellouin, devenue une référence : leurs débuts, leurs sources d’inspiration à travers le monde, leur vision de l’agriculture de demain, source potentielle de millions d’emplois.

  • Les vertus d’une agriculture fondée sur la biodiversité, par Samuel Rébulard dans le magazine Pour la science, hors-série n° 111 (MAI-JUIN 2021) – 9 pages.

Un article de vulgarisation scientifique qui présente ce qu’est l’agroécologie, comment ça marche et quelques exemples pratiques.

Une série de dix vidéos reprenant les interventions orales d’un colloque sur l’agroforesterie organisé en 2015 à Paris par la Société botanique de France et l’Association Française d’Agro-Foresterie. L’agroforesterie consiste à associer les arbres à nos pratiques agricoles, ce qui offre de nombreux avantages : protection des sols, meilleure résilience, intérêt pour la biodiversité, diversification des productions donc des sources de revenus…

Le scénario Afterres 2050 est une proposition de transition agricole, alimentaire et climatique s’appuyant sur l’agroécologie. Il a été construit par Solagro dans une démarche collaborative incluant agriculteurs, scientifiques, institutions et citoyens. Si vous souhaitez en savoir plus ou télécharger le rapport complet, il existe un blog dédié.

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c. Agir pour changer de modèle agricole

Ressources et exemples

  • Les incroyables comestibles, site français du mouvement international qui cherche à promouvoir l’agriculture urbaine participative.

Le mouvement invite les citoyens à créer des jardins potagers publics dans les espaces enherbés des communes, avec un accès libre pour que les habitants puissent venir se servir librement. Les objectifs sont de développer la participation citoyenne, de sensibiliser et d’éduquer à une nourriture saine et une agriculture respectueuse du vivant et de promouvoir le don et le partage pour reconnecter les gens entre eux.

Le retour d’expérience concret d’une régie agricole communale dans les Alpes-Maritimes : le projet, les chiffres, les avantages, les difficultés… Ce projet a conduit à la création d’une Maison d’Éducation à l’Alimentation Durable. On y trouve notamment le coût d’un repas bio, pas plus élevé qu’ailleurs.

L’article présente de manière concrète et détaillée les mesures mises en œuvre par la ville de Lons-le-Saunier (Jura) pour accompagner les agriculteurs dans des pratiques plus vertueuses et préserver la qualité de l’eau.

  • Les Greniers d'Abondance, association qui étudie la vulnérabilité de nos systèmes alimentaires face aux bouleversements écologique, climatique et énergétique.

L’objectif est de sensibiliser citoyens et élus à cette problématique et de fournir des outils pour construire la résilience alimentaire territoriale. Sur leur site, vous trouverez de nombreuses ressources. Entre autres : un tableau de bord pour diagnostiquer votre territoire, des articles, une infographie

  • Vers la résilience alimentaire – faire face aux menaces globales à l’échelle des territoires, de l’association Les Greniers d’Abondance – 180 pages.

Ce guide propose un état des lieux détaillé des vulnérabilités de notre système alimentaire du champ à l’assiette, ainsi qu’une liste d’indicateurs et d'outils pour diagnostiquer la résilience alimentaire des territoires. Il présente ensuite des leviers d'action pragmatiques et réalistes à disposition des collectivités, des conseils méthodologiques, et de nombreux exemples. Disponible en PDF, à télécharger ici.

  • CRATer, Calculateur de Résilience Alimentaire des Territoires proposé par Les Greniers d’Abondance.

Cet outil de sensibilisation permet d’obtenir un diagnostic simplifié de la résilience alimentaire de votre commune et du territoire. Les résultats sont donnés sur quatre critères : l’adéquation entre besoins et production, les pratiques agricoles, l’évolution de la population agricole et la politique foncière. Il aide à l’identification des enjeux essentiels, des vulnérabilités et des leviers d’action prioritaires sur chaque territoire.

  • Terre de liens, association qui œuvre à la protection des terres agricoles pour permettre l’installation de fermes bios et à taille humaine en France.

Ils cherchent à sensibiliser les citoyens et les élus et accompagnent les porteurs de projets agricoles notamment en achetant des terres et des fermes. Vous trouverez sur leur site un guide pour Agir sur le foncier agricole, ainsi qu’un centre de ressources.


Formations

  • Solagro, une entreprise associative proposant du conseil et de la formation notamment en agroécologie.

Ils interviennent dans différents domaines : agroécologie, méthanisation, stratégies territoriales, ou encore la forêt et le bois-énergie. Ils proposent un certain nombre de formations ainsi que de nombreuses publications liées à ces sujets.

  • Let's Food Cities, association qui facilite la coopération pour des systèmes alimentaires durables et résilients et une transition agroécologique globale.

Let’s Food accompagne les territoires dans leur transition vers des systèmes alimentaires territoriaux durables, en capitalisant sur des expériences réussies dans d’autres territoires. L’association propose également une formation d’une journée à destination des élus, partout en France.

L’INRAE propose un ensemble de ressources en ligne pour se former à l’agroécologie. Un ensemble de vidéos et d’articles utiles pour mieux comprendre le concept et sa mise en application.

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2 - Transition énergétique

L’énergie est un deuxième levier très important de la transition.
Notre consommation d’énergie, qu’elle soit nucléaire ou fossile, est ce qui nous permet un tel niveau de vie, avec de nombreux services délocalisés, l’utilisation en masse des nouvelles technologies, des déplacements toujours plus rapides pour le travail ou les loisirs et une consommation de biens et services toujours plus importante. C’est également l’énergie qui pilote notre activité économique.
Que l’on souhaite transformer radicalement notre modèle de société ou non, la fin des énergies fossiles et la lutte contre le réchauffement climatique imposent que l’on se penche sérieusement sur la question de subvenir à nos besoins énergétiques.

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a. Comprendre les enjeux et ordres de grandeur

  • L'Association négaWatt, dont l’objectif est de montrer qu’un autre avenir énergétique est possible.

Les experts de l’association ont créé un scénario de transition énergétique de 2017 à 2050 en se basant sur 3 principes : sobriété, efficacité, renouvelable. L’onglet « scénario négaWatt 2017-2050 » propose des présentations plus ou moins détaillées de leur travail : une courte vidéo, ou des documents PDF de 4 à 50 pages.

Vous y trouverez des articles sur le pétrole, le nucléaire, les énergies renouvelables, les transports, etc. Les articles contiennent des données chiffrées, des ordres de grandeur (énergétiques et financiers) ou encore évoquent les implications sociétales d’une « solution ». Vous trouverez d’autres articles, généralement plus courts, dans l’onglet Articles de presse.

Partant du constat que notre consommation d’énergie est excessive, l’article imagine un monde énergétiquement « durable ». Il aborde entre autres les sujets suivants : quelle consommation d’énergie possible, avec quels types d’énergies ; les impacts sur nos modes de vie : ce que nous n’aurions plus, ce que nous y gagnerions, ce qui serait simplement différent ; les comportements actuels des pouvoirs publics incompatibles avec un tel objectif ; les conséquences économiques.

  • Transition énergétique pour tous, de Jean-Marc Jancovici – 240 pages.

L’énergie actionne chacun des rouages de notre économie. Alors que la demande va croissant, les stocks d’énergie – charbon, pétrole ou uranium – diminuent. Au-delà des remèdes apportés par la nécessaire transition énergétique qui réduira notre dépendance énergétique, il faut élaborer un projet de société raisonnable et énergétiquement vertueux, tout entier tourné vers une économie « décarbonée ». Ce petit livre montre la marche à suivre. NB : résumé de l’éditeur.

* N°1 – Plan de transformation : comment financer la transition écologique ?

* N°2 – Mobilité : penser et imaginer les indispensables sobriétés.

* N°3 – Les parcs solaires photovoltaïques au sol consomment-ils des terres agricoles ?

* N°4 – Régions et transition écologique : regards croisés enjeux et perspectives.

* N°5 – Numérique : peut-on passer de la gabegie à la sobriété ?

* N°6 – Rénovation énergétique des bâtiments : une opportunité socio-économique et climatique à saisir.

Ce court article explique en quoi les énergies renouvelables ne sont pas si vertueuses qu’on le pense pour la planète. Il est notamment question des émissions carbone cachées, de la durée de vie des moyens de production ou des métaux rares. L’article évoque à chaque fois les options pour améliorer le bilan.

Un entrepreneur sceptique vis-à-vis des énergies renouvelables part à la rencontre des « rebelles de l’énergie ». Ce sont des particuliers passionnés par les questions d’indépendance et de transition énergétique qui œuvrent, à leur échelle, pour proposer des solutions alternatives aux schémas de production ou de consommation énergétique déjà en place.

  • The Shift Project, un think-tank (ou groupe de réflexion d’experts) qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. En français.

Association qui s’est donné pour mission d’éclairer et d’influencer le débat sur la transition énergétique en Europe. Pour cela, ils ont créé des groupes de travail et produisent des analyses robustes et chiffrées, assorties de propositions innovantes. The Shift Project publie plusieurs types de documents (rapports, notes d’analyse, communiqués de presse) et de contenus (posts de blog, vidéos).

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b. Des éclairages sur des sujets spécifiques : ENR, hydrogène, numérique, low-tech

Les Énergies Renouvelables (ENR)

L’article explore, secteur par secteur (industrie, transports, alimentation, chauffage, logement) la possibilité, ou non, d’utiliser les énergies renouvelables pour nos besoins énergétiques, et à quelles conditions.

L’article compare, d’un point de vue économique, l’électricité nucléaire avec l’électricité photovoltaïque et l’électricité éolienne, à consommation d’énergie constante. En prenant différentes hypothèses, il calcule des ordres grandeur sur les investissements financiers nécessaires (production, réseaux, stockage…).

En partant des besoins de la France en électricité, l’article étudie les implications si on passait au tout photovoltaïque : mètres carrés nécessaires, moyens de stockage, production décentralisée… Il s’intéresse aussi aux émissions de gaz à effet de serre produits par le photovoltaïque et à sa rentabilité.

Les métaux rares (graphite, cobalt, indium, platine, tungstène, terres rares…) sont devenus indispensables à notre mode de vie. On les trouve dans nos smartphones, ordinateurs ainsi que dans les énergies vertes. En essayant de nous émanciper des énergies fossiles, nous tombons dans une autre forme de dépendance, avec un coût environnemental très élevé.

Le Green Letter Club reçoit Emmanuel Hache pour parler des métaux. Cuivre, cobalt, lithium et autres terres rares sont nécessaires à la transition énergétique et notamment à la mise en place d’énergies renouvelables. Va-t-on bientôt en manquer ?

L’hydrogène

Ce court extrait répond à la question « Qu’est-ce qui ne va pas avec l’hydrogène ? »

L’auteur présente la molécule d’hydrogène, les limites de l’électrolyse, dans quels secteurs l’utiliser et les coûts de ce vecteur énergétique.

Un article complet sur l’hydrogène, les possibilités qu’il pourrait offrir dans la transition énergétique, et ses faiblesses. L’auteur aborde également les questions de ses modes de production, de sa transformation en combustible de synthèse, et de son coût.

Un court article qui pointe de manière simple les inconvénients de l’hydrogène en tant qu’énergie. Pour l’auteur, il n’est pas réaliste de penser qu’il pourrait remplacer nos carburants.

L’article reprend les 3 échanges d’avis opposés au sujet de l’utilisation de l’hydrogène pour la mobilité. Beaucoup d’arguments sont avancés pour les deux opinions.

L’association a pour ambition d’accélérer le développement de solutions hydrogène. Vous trouverez sur le site des publications sur les solutions à hydrogène, des fiches documentaires qui traitent l’ensemble de la chaîne de l’hydrogène de la production à l’utilisation, et les actualités concernant son utilisation.

Le Green Letter Club reçoit Thierry Lepercq pour parler de l’hydrogène. Pour lui, c’est la clé de voûte de la révolution énergétique. Produit à partir de solaire et d’éolien, elle permettrait de remplacer les énergies fossiles.

Le numérique

L’article propose un éclairage énergétique sur le débat de la 5G.

Cette courte note synthétise les résultats de l’étude du Shift Project sur le numérique : l’impact environnemental mondial du numérique ; à travers l’exemple de la 5G, la nécessité de faire des choix technologiques réfléchis et raisonnés ; la nécessité de créer une gouvernance du numérique pour qu’il reste compatible avec les contraintes énergétiques et climatiques.


Les low tech

Cette note de la Fabrique Écologique explique pourquoi et comment développer les « low-tech », ces innovations durables prenant mieux en compte les contraintes sur les ressources et se focalisant sur les technologies sobres et résilientes. Vous y trouverez, outre une définition et une argumentation, un manifeste et 3 propositions concrètes au niveau national.

  • La ville Low-tech, épisode 12 du podcast Dixit.net, avec Philippe Bihouix – 50 min.

Le podcast de Dixit.net donne la parole et celles et ceux qui font la ville d’aujourd’hui et de demain. Dans cet épisode, il est question de low-tech, de construire moins dans la ville et de prise de conscience des organisations face aux transitions.

  • L’âge des low tech, de Philippe Bihouix – 320 pages.

Cet ingénieur spécialiste de la finitude des ressources minières et de son interaction avec la question énergétique nous explique pourquoi la technologie actuelle ne résout pas vraiment les problèmes écologiques et quelles sont ses limites. Il détaille ensuite ce que serait le monde de demain dans une société low-tech beaucoup moins gourmande en énergie, secteur par secteur (alimentation, transports, bâtiments…).

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c. Des idées et des outils pour changer de modèle énergétique

Les Énergies Renouvelables (ENR)

L’article propose une définition des projets d’ENR citoyens, puis il donne quelques informations complémentaires comme la place des collectivités dans ces projets, les bénéfices pour le territoire, la liste des politiques de soutien et les interlocuteurs vers qui se tourner pour démarrer un projet.

La première partie du guide présente brièvement ce qu’est un projet de territoire autonome en énergie, comment se fait la mise en mouvement du territoire et comment articuler les différentes démarches. Il détaille ensuite des expériences de territoires en transition, les conseils qu’on peut en retirer, et termine par une liste des principaux partenaires publics à solliciter.

  • L'institut négaWatt, qui accompagne et forme les acteurs impliqués dans la transition énergétique.

L’institut négaWatt est un cabinet de conseils à la transition énergétique avec une équipe d'experts. Ils accompagnent les territoires dans leur stratégie énergétique comme les Territoires à Énergie Positive (TEPos), les Plans Climat Air Énergie Territoriaux ou les Schémas Régionaux d’Aménagement. Ils proposent également des formations.

  • Énergie partagée, un mouvement qui mobilise, accompagne et finance les projets d’énergie citoyens.

Énergie Partagée est une association qui sensibilise à l’énergie citoyenne, mais surtout conseille et soutient les porteurs de projets. C’est aussi un outil d’investissement qui collecte l’épargne des citoyens pour l’investir dans les projets de production d’ENR citoyens (a priori plutôt en phase de mise en œuvre).

  • EnRciT, un dispositif de financement pour les projets d’ENR citoyens.

EnRciT finance les projets portés par les citoyens et les collectivités dans les territoires, dans leur phase de développement. En plus des démarches de financement, vous trouverez sur le site une définition des projets d’ENR citoyens (en opposition aux projets participatifs) ainsi que les étapes pour passer à l’action.

Le WWF s’engage pour la transition énergétique. Sur cette page, vous trouverez des articles sur les énergies renouvelables (ENR), la mobilité durable ou encore l’énergie nucléaire ; ainsi que des rapports et des synthèses à télécharger sur la transition énergétique. Afin d’accompagner les porteurs de projets d’ENR, le WWF est en train de développer une série de recommandations opérationnelles. Le volet éolien terrestre est le premier publié. Les guides, rapports et synthèses à télécharger se trouvent en bas de page.


Performance énergétique des bâtiments

Une construction passive consomme très peu d’énergie, bien moins que les constructions respectant la réglementation thermique française.

Vous y trouverez des formations sous forme de cours en ligne sur plusieurs semaines (temps estimé par semaine : 1 à 2h). Quelques thématiques : les bâtiments passifs, bâtiment et biodiversité, rénovation énergétique des bâtiments publics tertiaires…

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3 - Déjouer nos freins cognitifs

a. Reconnexion à soi et au vivant

  • Réveillons-nous, de Camille Étienne et Solal Moisand – 10 min.

Un appel à la génération Y à se réveiller, pour « déconnecter les écrans et rebrancher les cerveaux ». Une vidéo poétique pour se rappeler que « si la nature disparaît, nous disparaissons avec elle ».

  • Natura, film réalisé par Pascale d’Erm – 1 heure. Existe également sous forme de livre.

Ce documentaire part à la rencontre des chercheurs qui montrent les bienfaits de la nature sur notre santé : renforcement du système immunitaire, lutte contre le stress et la fatigue, anti-dépresseur... Pour prendre conscience à quel point nous dépendons de la présence de la nature.

NB : le film n’est malheureusement pas disponible en DVD. Vous pouvez aller sur la page facebook pour voir où et quand ont lieu les prochaines projections, ou en organiser une dans votre commune.

  • Eco-psychologie pratique et rituels pour la terre, de Joanna Macy et Molly Young – 300 pages.

Un manuel pratique avec exercices et rituels pour se reconnecter à la Terre. Accepter la souffrance que nous ressentons face aux atteintes à la nature et à notre futur pour se libérer de la culpabilité ou du déni, et se permettre d’agir. L’éco-psychologie est au carrefour de la psychologie, de l’écologie, de l’éducation et de la pensée systémique.

Ce qui arrive aux autres et à la planète nous impacte et nous affecte. Le Travail Qui Relie propose de se reconnecter profondément à nos émotions et d’expérimenter notre interdépendance au vivant (humains, plantes, animaux) pour retrouver notre lucidité et notre capacité à aller de l’avant.

Ce MOOC vise à favoriser le changement de paradigme, en explorant les dimensions intérieures et culturelles de la situation. Oubliées, ces dimensions favorisent l'inertie et la reproduction des mécanismes qui détruisent la vie. Mais elles ont aussi le potentiel de nous permettre de franchir d'importants paliers de changement.

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b. Laissons travailler notre imagination !

  • Demain, film réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent – 2h.

En 2016, les deux réalisateurs partent à la rencontre des initiatives qui changent le monde dans plusieurs domaines clés : alimentation, énergie, économie, gouvernance, éducation.

BD à lire en ligne. Elle expose de manière claire et pédagogique le parallèle entre les réticences à déclarer la guerre à l’Allemagne nazie et les réticences à s’engager dans une réelle transition écologique. Il s’agit de se projeter et d’accepter de faire ce qu’il y a à faire, et non pas de se cantonner à ce qu’on nous expose comme réaliste.

Présentation par la chaîne : « Cette vidéo donne une vision possible d’un avenir désirable à horizon 2030, un avenir qu'on aura réussi à arracher, malgré les crises et les chocs qu’on aura traversés. Antoine de Saint-Exupéry nous disait : "Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer.” Voici donc notre vision de ce que la mer pourrait être avant de la prendre. »

  • Et si..., projet d’Alternatiba pour imaginer le monde de demain.

C’est une invitation à se projeter dans un futur désirable à travers un texte et une illustration sur 28 thématiques : se nourrir, voyager, habiter, partager les ressources, apprendre, échanger, consommer, vivre ensemble… Chaque thématique est accompagnée d’une sélection d’actions concrètes dont chacun peut s’emparer.

Entretien plutôt philosophique où il est question de l’impact des récits sur notre vision du monde et notre capacité à agir.

  • Petit manuel de résistance contemporaine, de Cyril Dion – 160 pages.

Face à l’effondrement écologique en cours, l’auteur propose d’entrer en résistance et en transition. Individuellement, mais aussi collectivement et politiquement. Pour lui, imaginer de nouveaux modèles est au cœur de ces cha

ngements. Les nouveaux récits sont le moteur de l’évolution des sociétés car ils ont le pouvoir de créer un espoir fédérateur.


Cet article de Wikipédia présente 12 leviers pour intervenir au sein d’un système complexe comme une ville, une économie ou une région. Les leviers sont des points d’appui qui permettent de produire de grands changements grâce à un petit changement sur un élément. Ils sont classés du moins efficace au plus efficace, ce dernier étant « le pouvoir de transcender les paradigmes », en faisant évoluer notamment nos valeurs.

  • Et si… on libérait notre imagination pour créer le monde que nous voulons ?, de Rob Hopkins – 330 pages.

À travers des exemples concrets, nous faisons un tour d’horizon de l’imagination et de ses bienfaits, dont la capacité d’envisager le monde autrement pour initier de profonds changements.

Référencement de ressources: Texte

« Si l’histoire est le moteur du monde depuis toujours,
si c’est ce qui a permis aux êtres humains de construire les pyramides ou bien d’aller sur la lune,

il y a de fortes chances pour que le moteur principal qui permette de transformer les sociétés vers une transition durable soit de raconter des récits ».

Cyril Dion

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4 - Transition à grande échelle

a. Propositions concrètes

  • 14 idées plébiscitées par les citoyens, suite à une consultation en ligne initiée par Make.org du 10 avril au 25 mai 2020.

Cette grande consultation a permis d’identifier 14 consensus citoyens pour imaginer le monde d’après la crise Covid-19. Il y a 6 thématiques différentes dont : la politique économique, la consommation et l’alimentation, l’environnement.

  • Pour un retour sur Terre, manifeste de 6 chercheurs et scientifiques : Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton – 35 minutes de lecture. Le texte est également disponible en format papier aux éditions PUF.

C’est ce manifeste qui m’a décidée à écrire aux politiques. Après le constat qu’on connaît, il détaille une série de 35 mesures concrètes et radicales, centrées sur l’État. Elles visent à changer de paradigme et engager réellement la France dans la transition écologique, et sont bien évidemment à assortir de mesures plus locales. 3 parties : vers une économie « réelle » au service des biens communs (18 mesures), vers un État garant du bin public et des biens communes (7 mesures) ; propositions internationales (10 mesures).

  • Les podcasts de Zoein, podcast de la fondation Zoein pour explorer le monde de la durabilité. La plupart des épisodes explicitent les mesures du manifeste Pour un retour sur Terre – épisodes de 10 à 30 minutes.

Le podcast propose à la fois des interviews de scientifiques et de personnalités inspirantes pour découvrir les initiatives ou les idées de transition écologique. Il y est notamment question de la Coopérative de Transition Écologique des Hauts-de-France, d’un nouveau monde agricole, et de mettre l’économie au service de la transition.

  • Le pacte du pouvoir de vivre, à l’initiative de 19 organisations qui ont décidé de s’unir pour porter un pacte de de la convergence de l’écologie et du social.

Ce pacte propose 66 mesures, correspondant à quatre axes de réflexion et d’action : réinventer le bien commun pour faire société ; remettre l’exigence de solidarité et de justice sociale au cœur de l’économie ; réconcilier transition écologique et justice sociale pour construire un avenir partagé ; partager le pouvoir pour mieux agir.

À l’occasion des municipales, ils ont également rédigé un texte de 10 propositions à mettre en place à l’échelle communale.

Philosophe et professeur à l’université de Lausanne, il revient sur l’état de crise écologique générale que nous vivons et présente ses pistes pour répondre à ces défis de manière rapide. La conférence se termine par des questions-réponses.

  • Drawdown, comment inverser le cours du réchauffement planétaire, de Paul Hawken – 570 pages.

Le livre présente une centaine de solutions pour atténuer le réchauffement climatique. Chaque solution fait l’objet d’une fiche descriptive et d’un chiffrage : historique, impact carbone, coût, économies, impacts positifs…

Verdir l’économie, vraie ou fausse solution pour nourrir 9,7 milliards d’humains en 2050 sans détruire l’environnement ? Croissance verte, énergie propre, système durable, ce hors-série rentre dans le cœur du sujet, au-delà des beaux discours et des procès d’intention. Quatre thématiques sont abordées : gouverner vert, recycler, innover vert et agir.

Le jour du dépassement correspond au jour de l’année où l'humanité a dépensé l'ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en un an. En 2019, le jour du dépassement tombait le 29 juillet. En 2020, il est tombé le 20 août. Il a donc reculé de quelques semaines, « grâce » à la crise sanitaire. Cela traduit à quel point nos activités affectent les ressources terrestres.

Peut-être est-il temps de médiatiser ce jour et de méditer sur sa signification, afin de mieux se rendre compte de l’impact dévastateur de notre mode de vie sur les ressources de notre planète et leur pérennité ? Un premier pas pourrait être la mise en place d’une minute de silence dans les écoles, entreprises et lieux publics.

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b. Démocratie

  • Le jugement majoritaire, une BD en ligne de l’association Mieux voter.

Le jugement majoritaire est un système de vote par appréciation. La BD présente les écueils de notre système de vote actuel et la réflexion qui a amené deux chercheurs du CNRS à la création du jugement majoritaire. Ce nouveau mode de scrutin serait plus représentatif, plus expressif et moins sensible à l’émiettement des voix. Dans la même veine, il existe également le vote de valeur.

  • Pour une sixième république écologique, sous la direction de Dominique Bourg – 200 pages.

Face à la crise écologique et l’inaction globale, l’efficacité de l’organisation de notre démocratie est mise en cause. Les auteurs proposent d’allier démocratie et écologie avec des pistes concrètes de réforme du système démocratique. Il est ainsi question d’améliorer la représentativité des élus, de massifier l’usage de la démocratie participative et des débats, de s’entourer d’experts, ou encore de créer une assemblée du long terme.

La convention citoyenne pour le climat a réuni 150 citoyens, tirés au sort, pour définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale. Vous trouverez sur le site les 149 propositions issues de la convention.

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c. D'autres modèles

Modèles économiques

  • La théorie du donut, l’économie de demain en 7 principes, de Kate Raworth – 400 pages.

Cet ouvrage au titre atypique nous propose de repenser en profondeur notre économie pour allier justice sociale et enjeux environnementaux. Elle définit 7 principes à modifier dans nos théories économiques pour atteindre ce double objectif, comme par exemple se passer de l’indicateur PIB.

  • L’économie symbiotique, d’Isabelle Delannoy – 330 pages.

L’ouvrage montre que les innovations économiques soutenables (éco-design, agroécologie, économie collaborative…) ont un point commun : basées sur des pratiques collaboratives et formant des écosystèmes renouvelables, elles produisent un impact positif. L’économie symbiotique cherche à amplifier / créer des cercles vertueux entre la santé de notre planète et les activités humaines pour aboutir à une véritable durabilité.

  • Quand l’Homo economicus saute à l’élastique… sans élastique, de Aurélie Piet – 280 pages.

L’auteure décortique de manière pédagogique le monde économique dans lequel nous vivons et comment il s'est construit. Elle définit ensuite le monde dans lequel nous pourrions et devrions vivre demain : avec une économie sociale, solidaire, circulaire, collaborative, éthique.

  • Prospérité sans croissance. Les fondations pour l’économie de demain, de Tim Jackson – 300 pages.

Un plaidoyer pour une réforme profonde de nos sociétés avec un changement des cadres de pensées. Il propose de développer une nouvelle théorie économique, qui tienne compte des limites écologiques, de la résilience face aux crises et qui réexamine les concepts de rentabilité et de productivité afin de retrouver une prospérité plus centrée sur le bien-être.

  • Adieu à la croissance, bien vivre dans un monde solidaire, de Jean Gadrey – 220 pages.

Un essai qui remet en cause le culte de la croissance, destructeur de notre planète et obstacle au progrès social. En abandonnant le PIB et la productivité comme indicateurs, nous pouvons construire une société prospère différente : plus juste, moins violente, avec un haut niveau de protection sociale et la création d’emplois de qualité.

Prendre soin des communs

L’article présente brièvement ce que sont les communs : des ressources gérées collectivement par une communauté avec des règles et une gouvernance, pour préserver cette ressource. Cela peut être une rivière, un savoir-faire, un centre de santé, etc.

Un court article qui résume les travaux d’Elinor Ostrom sur les communs, et notamment les 8 conditions à respecter pour les gouverner durablement.

Une réflexion pour un meilleur partage des biens communs, avec un professeur d’économie. L’échange commence par une définition puis présente comment les communs s’insèrent ou pourraient s’insérer dans notre modèle économique et social.

  • La renaissance des communs, de David Bollier – 180 pages. Disponible en PDF.

L’auteur voit les communs comme une réponse aux multiples crises, environnementales, économiques et sociales de notre société actuelle. Il examine rapidement l’histoire des communs, et revisite la « tragédie des communs ». Il présente les dynamiques d’enclosures (la privatisation et la marchandisation de notre richesse partagée) et leur signification. Enfin, il développe une cartographie des différents types de communs, par exemple les communs de subsistance comme l’eau, la terre, les forêts, les pêcheries et explique comment ils contribuent à mettre en lumière de nouvelles perceptions et de nouvelles perspectives, ouvrant des solutions innovantes à des problèmes auparavant insolubles.

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Conclusion

Ce document « ressources » rassemble des informations pertinentes pour avoir une vision d’ensemble du problème de la crise écologique, et pour avoir des clés pour y répondre en tant qu’élu local.

Ce référencement n’est bien sûr ni parfait, ni exhaustif, ni tout à fait impartial, mais j’espère qu’il vous aura donné envie d’agir, et qu’il vous sera utile pour envisager sereinement, en confiance et avec enthousiasme une transition écologique au niveau de votre commune ou de votre territoire.


Je n’ai plus qu’à vous souhaiter une belle transition, pour créer des communes joyeuses et résilientes !


Noémie LAURENT

noemie.lrt@protonmail.com

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« Quoi que vous rêviez d’entreprendre, commencez-le.
L’audace a du génie, du pouvoir et de la magie. »

Goethe

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